Quel florilège !

Aujourd’hui, 244 espèces sauvages menacées en Haute-Savoie

Qu’elles soient communes, rares, menacées ou protégées, pour être préservées, les espèces sauvages ont besoin de la préservation des espaces naturels dans lesquels elles vivent. 

• Le Département soutient ainsi la connaissance scientifique sur la faune, la flore et les milieux naturels afin de mieux en cerner les vulnérabilités, enjeux de préservation et priorités d’interventions. 
• Il contribue également à sensibiliser tous les publics (habitants, socioprofessionnels, élus…) via diverses actions (animations nature, formations, expositions…). 
• Il apporte une aide technique et financière à ses partenaires (voir encadré ci-dessous) engagés dans des actions de préservation des milieux et/ou espèces (comme la plantation de roselières ou l’entretien des milieux et l’arrachage de plantes envahissantes…).

Faciles à reconnaître…

• En balade en sous-bois, il n’est pas rare de croiser la parisette  à la forme caractéristique avec ses 4 feuilles en croix et sa fleur solitaire. Mais sous ses airs de fleurette, sa baie bleu-noir est toxique. On lui prête pourtant de nombreuses vertus, autant médicinales que légendaires entre philtre d’amour, chasseuse de loups, protectrice des bûcherons… 
• Sur sols mouillés, rochers suintants ou bords de ruisselets, la grassette  est facile à voir. Avec de jolies petites fleurs violettes ou blanches, elle est pourtant un vrai piège à glu… Gare aux insectes qui s’aventurent à ses pieds, et se verront collés par ses feuilles, pour être digérés !

Il plie mais ne rompt pas…

C’est le roseau commun qui aime les milieux humides, et se retrouve sur les berges des lacs, cours d’eau, étangs… En colonies, il forme les roselières dont les fonctions sont multiples :

• filtrer l’eau et donc contribuer à préserver et améliorer sa qualité 
• abriter une faune variée (poissons, amphibiens, insectes, oiseaux…) en la protégeant des prédateurs et en servant de lieu de reproduction et nurserie 
• éviter l’érosion des berges 
• contribuer à offrir de beaux paysages lacustres typiques !

Messicoles* en danger !

Bleuet, vaccaire d’Espagne, nielle des blés, glaïeul des moissons, coquelicot…Ces plantes des moissons, liées aux cultures de céréales (blé, orge…), subissent de plein fouet l’industrialisation de l’agriculture, les herbicides et le désherbage. 

Pour les préserver, certains sites mettent en place une gestion adaptée, comme par exemple dans le domaine de Guidou à Sciez. Dans cet Espace Naturel Sensible, propriété du Département (6 ha) et du Conservatoire du Littoral (79 ha), l’exploitation agricole est encadrée et spécifique sur certaines parcelles cultivées. Un suivi scientifique annuel a été mis en place et 3 espèces de plantes messicoles disparues ont été réintroduites, comme la renoncule des champs.  

* Plantes présentes dans les champs de céréales