Loisirs

Parapente : plein les yeux à Plaine-Joux !

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© Club Mont-Blanc vole libre

Avides de sensations fortes ? Le parapente est fait pour vous ! Depuis l’aire de Plaine-Joux, réaménagée en 2017, c’est tout le massif du Mont-Blanc et la chaîne des Fiz que vous aurez en fond d’écran. Inoubliable !

Le site de parapente de Plaine-Joux est sans doute l’un des "must" parmi les sites de parapente de Haute-Savoie. Tout simplement parce que depuis l’aire de décollage de Plaine-Joux, à 1 360 m d’altitude, c’est un panorama à couper le souffle sur le toit de l’Europe qui s’offre à vous.

C’est le seul site à avoir toute la chaîne du Mont-Blanc en visuel, en face de vous au décollage.

Yohan Thierriaz, moniteur à l’école Aerofiz et Champion de France 2017 de précision.

"De l’Aiguille verte jusqu’aux dômes des Miages, vous pouvez apercevoir tous les hauts lieux de la chaîne du Mont-Blanc ". Une situation qui explique le succès du site, où convergent écoles et clubs de Haute-Savoie, en particulier lorsque les conditions de vol ne sont pas bonnes ailleurs.

C’est un site de repli, on y vole quasiment toute l’année, car il est protégé par la chaîne des Fiz alors que les autres sites sont confrontés aux problèmes de vent,

explique Yohan.

Depuis 2017, l’affluence grandit sur la moquette de l’aire de Plaine-Joux. "On a pu bénéficier d’une rénovation totale de l’aire de décollage" se félicite ainsi Yohan. "Jusque-là, on avait une zone réduite en largeur, faite de gravillons, et avec un profil présentant une cassure importante au décollage, ce qui pouvait poser problème aux débutants".


Après un mois de travaux, et l’aide du Département, l’aire de Plaine-Joux est totalement rénovée au printemps 2017. "La pente a été remodelée, elle est plus régulière pour le décollage, et la zone a été élargie, et on y a posé une moquette beaucoup plus qualitative, pour les pratiquants et pour le matériel" résume le moniteur.

Vol loin du nid de gypaètes

Dans les airs aussi, il s’agit de partager l’espace de pratique. Entre pilotes, certes, qui peuvent se retrouver jusqu’à 50 dans le ciel les jours d’affluence, mais aussi avec les espèces protégées qui nichent dans les falaises environnantes.

"On travaille en partenariat avec l’association ASTERS, chargée de réintroduire le gypaète barbu", explique Yohan Thierriaz. "On organise des réunions d’information avec des intervenants et nos adhérents pour sensibiliser à la nidification, aux interdictions de vol dans certaines zones. On apprend aux pratiquants à ne pas s’approcher des nids, et même des gypaètes qui volent. Car lorsqu’on approche d’un nid, alors les bébés sont abandonnés par leurs parents".

Quelques règles de respect et de partage qui n’empêchent en rien de passer un moment inoubliable en l’air. Entre une vingtaine de minutes pour un baptême découverte, à l’abord de la chaîne des Fiz, de l’aiguille de Varan ou de la pointe de Platé, où pour deux heures, le temps de faire l’ensemble du tour des Fiz, le grand bol d’air est garanti !